Par la signature de ces décrets – une centaine selon la Maison Blanche -, Donald Trump veut inverser au plus vite les politiques de l’administration précédente et mettre en oeuvre ses promesses de campagne.

Si certains d’entre eux sont déjà entrés en vigueur, d’autres se heurtent à des obstacles juridiques, à l’image du droit du sol que Donald Trump veut supprimer, malgré son inscription dans la Constitution américaine.

HARO SUR L’IMMIGRATION

Dès son retour à la Maison Blanche lundi, Donald Trump a signé un décret déclarant l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique. Plus tôt dans son discours d’investiture, il avait martelé que “toutes les entrées illégales seront immédiatement arrêtées et nous commencerons à renvoyer des millions et des millions d’étrangers criminels là d’où ils viennent”. Il a indiqué qu’il enverrait des troupes à la frontière sud pour “repousser l’invasion désastreuse de notre pays”. Donald Trump compte aussi s’attaquer au droit d’asile et au droit du sol. Premier effet concret: la plateforme de demandes d’asile lancée par l’ancien gouvernement a cessé de fonctionner.

Par la signature de ces décrets – une centaine selon la Maison Blanche -, Donald Trump veut inverser au plus vite les politiques de l’administration précédente et mettre en oeuvre ses promesses de campagne.

Si certains d’entre eux sont déjà entrés en vigueur, d’autres se heurtent à des obstacles juridiques, à l’image du droit du sol que Donald Trump veut supprimer, malgré son inscription dans la Constitution américaine.

SORTIE DE L’ACCORD DE PARIS SUR LE CLIMAT

L’un des premiers décrets signés par Donald Trump retire les Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, un retrait qui sera effectif dans un an. Les Etats-Unis avaient déjà quitté brièvement l’accord international sous le premier mandat du milliardaire américain, avant que l’ancien président américain Joe Biden n’acte leur retour.

En parallèle, Donald Trump a déclaré une urgence énergétique nationale pour maximiser la production pétrolière et gazière, réduire les protections environnementales, lever toutes les restrictions sur l’exploitation de l’Alaska, annuler l’objectif de Joe Biden d’avoir 50% de voitures électriques d’ici à 2030 et suspendre les projets d’éoliennes offshore.

SORTIE DE L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ

Donald Trump a signé un décret retirant les Etats-Unis de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). “L’OMS nous a escroqués”, a-t-il lancé, citant ce qu’il a décrit comme la mauvaise gestion de la pandémie de Covid-19 et d’autres crises sanitaires internationales de la part de l’organisation onusienne.

Cette annonce signifie que les Etats-Unis vont quitter l’OMS dans un délai de douze mois, comme le prévoit la réglementation américaine. Washington ne versera plus de contribution financière aux travaux de l’organisation, dont il est actuellement, et de loin, le principal soutien.