2021, l’année du robot-taxi
non-classe 06 Apr 2017

Il va falloir s’y faire : les jours du conducteur sont comptés. Ou plutôt dans un premier temps ceux du chauffeur, dont l’emploi rémunéré apparaît tout en haut de la liste des métiers appelés à disparaître, rendus obsolètes par la combinaison de capteurs, d’actionneurs et d’intelligence artificielle sur laquelle la plupart des constructeurs sont en train de travailler d’arrache-pied.
Mercedes, BMW, Ford, GM, mais aussi Uber et Google

La dernière annonce dans ce domaine émane du groupe Daimler (auquel appartient notamment la marque Mercedes), qui a dévoilé ses plans consistant à développer en partenariat avec l’équipementier Bosch et à mettre en service dès 202 des taxis sans chauffeur, soit exactement en même temps que ceux prévus par ses concurrents BMW et Ford. Moins précis dans leurs calendriers, General Motors, mais aussi Uber et Google poursuivent le même objectif. Autant de géants de l’industrie ou du numérique que l’outsider Tesla va essayer de coiffer sur le poteau avec ses voitures 100 % autonomes dont une première démonstration a été promise par Elon Musk avant la fin de cette année 2017.
Plus pratique que le métro ou le bus, moins cher que le taxi

Dans tous les cas, l’objectif est le même, il s’agit de fournir un service de mobilité plus pratique et confortable que les transports en commun actuels puisqu’une voiture vient vous chercher et vous dépose exactement à l’adresse indiquée et vous libère du souci de lui trouver une place de stationnement, tout cela pour un prix inférieur à celui des taxis et VTC actuels (il n’y a plus de chauffeur à payer). D’abord destiné aux habitants des mégalopoles dans lesquelles il est de plus en plus coûteux et mal pratique de posséder une voiture, ce service devrait permettre de réduire la place qui y est encore dévolue à l’automobile, qu’elle soit en mouvement ou en stationnement.
